Mikeno
J’ai vu dans ton regard où passait comme une ombre,
Tant d’années défiler que j’avais oubliées,
Celles qui ont creusé au fil du temps plus sombre
Les rides de ton cœur si souvent écorché.
C’est la faute à la vie et c’est aussi la mienne,
Je n’ai pas toujours su t’éviter des tourments,
J’ai trop souvent omis que tu portais la peine
Alors que je vivais à l’abri des grands vents.
J’ai vu dans ton regard où passait la lumière,
Tant d’années défiler que j’avais occultées,
Celles qui ont tissé comme une dentellière
La trame d’un amour solide et ouvragé.
J’ai vu dans ce regard somme toute éphémère,
Tant et tant des choses que bien souvent l’on tait,
Tu n’as rien ajouté, c’était sans commentaire
Mais j’ai si bien compris à quel point tu m’aimais.
Fev 2008