Au Père Georges Yelli
Jean-Charles BARBOUR
Depuis le temps lointain
A sa tâche suprême
Cela paraît certain
Il demeura lui-même.
La Courneuve longtemps
Découvrit ce novice
Puis Bonneuil eut le temps
D’apprécier son service.
Ensuite il put gérer,
Sérieux et débonnaire,
Et parfois digérer
La vie du séminaire.
Les prélats à leur tour
Cherchant un gentilhomme,
Observant alentour
Recrutèrent cet homme.
Respectant les salons
Et leurs propriétaires,
Il tournait les talons
Préférant les vestiaires.
La veuve et l’orphelin
Marqués par la détresse
Par quelque mot malin
Oubliaient leur tristesse,
Car son sobre discours
Brillant comme une flamme
Fut souvent un secours
Pour le cœur et pour l’âme.
Puis ce fut Saint-François
Qui reçut sa visite,
Celle qui ne déçoit
Et qui jamais n’hésite.
Voici donc le chemin
Parcouru par cet être.
Roulons le parchemin
Et remercions le prêtre.