En la fête de l’Assomption
Chantal BENOIST-LUCY
A toi ma mère je songe aujourd’hui
en ce jour de ta fête qui est celle de Marie.
Je te revois dans ton jardin fleuri
entourée de tous les tiens que tu as tant chéris.
La maison est déserte maintenant et lourde est ton absence,
mon cœur te cherche en vain comme on cherche un appui.
Fraîcheur des jours lointains, douceur de mon enfance !
Je te revois, ma mère, toute de probité, d’amour et de vaillance.
Oui, je te porte en moi comme un parfum d’été
et te pressens soudain dans ton éternité.