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de Philippe MARTINEAU :       

Impôésie

Il serait juste de soumettre à l'impôt les rimes riches.

Mais sans pour autant en exonérer les rimes pauvres, car ces dernières sont tellement plus nombreuses.

Quant aux vers libres, ils doivent également faire l'objet d'une taxe, car les en affranchir constituerait un manque à gagner préjudiciable à la bonne marche de l'administration fiscale.

Et quand les opposants à ces mesures de bon sens auront été réduits au silence, il sera temps de taxer... le silence.

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