LE VENT du DESERT

Mikeno


Le vent gifle en hurlant les étendues de sable

Et les dunes en mouvance changent le paysage,

Il court vers le néant griffant sur son passage,

Ame vive exposée à son fouet redoutable.

 

Le jour, avec violence, il souffle à l’infini

Son haleine brûlante surgie de nulle part,

Il va tourbillonnant à son gré sans rempart,

Effaçant sur les lèvres le moindre petit cri.

 

La nuit est sans sommeil car le froid s’en mêlant,

Le vent tire en chemin la chaleur de la terre,

Ultime réconfort du nomade qui erre

Au-devant d’un repos à ses maux bienfaisant.

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