Bien loin des quais, des ports, du brouhaha des plages,
L’océan bleu marine tel un long promenoir,
Ondule sous le ciel et marque les sillages,
D’une grand’ voile blanche égarée dans le soir.
L’oiseau de la pensée secouant son plumage,
Vole vers l’horizon, flamboyant promontoire,
Et tout en dérivant sur l’île d’un nuage,
Fabule belle image et la met en mémoire.
Loin des quais, loin des ports, il est d’autre rivage,
Magique et silencieux comme un grand oratoire,
Fragile et délicat comme l’est un mirage,
Que poète perçoit dans son rêve exutoire.
( avr. 2003)