Moshé Alex SARRAZIN
Petit astre tombé dans un champ dévasté,
Tu as l’éclat de l’or qui peuple mes pensées
Autant que ces rayons arraché au Soleil
Et plaqués comme un gel sur tes cheveux d’abeille.
Mon cœur superstitieux t’adore et te vénère
Comme un trésor extrait d’on ne sait quelle terre
Et tous mes battements se bousculent pour toi,
Martelant, déchirant, leur muscle plein d’émoi.
J’étais iconoclaste et tu m’as converti,
Du toucher éthéré de ton si bel esprit,
Au culte de tes yeux et de ta voix profane.
Je me sens animé d’un respect si profond
Pour cette âme subtile illuminant ton front
Que je tuerais la Mort afin qu’elle ne te fane !