André Verdier
Je sais, tu vis encore
Bien que la déchirure
Qui dans mon cœur perdure
Soit pareille à la mort.
Pas un jour ne se passe
Sans qu’au moins une fois
Ma pensée aille à toi,
Mais jamais ne m’en lasse
Et quand la nuit je rêve
C’est toi que je revois
Toujours comme autrefois.
Et vers toi je m’élève,
Poussé par un ressort,
Puisque tu vis encore.